TEMOIGNAGES

Enora 31/12/2018
Il y a 4 ans, le 31 Décembre 2013, j'allais à Al'O cheval et je rencontrais Sylvie pour la première fois. Aujourd'hui, nous sommes le 31 Décembre 2017. J'ai décidé de faire une petite rétrospective depuis que j'ai commencé à venir l'association.
J'ai commencé à venir en séance individuelle parce que j'avais besoin d'être aidé pour surmonter mes difficultés. J'ai rencontré alors des chevaux et des humains formidables qui m'ont énormément aidé durant 4 années. Il m'est arrivé de m'éloigner physiquement de l'association à cause de mes études, du travail mais je n'ai jamais perdu contact avec Sylvie. Je suivais régulièrement les petites nouvelles sur la page Facebook et des petits Sms échangé de temps en temps.
Et puis, je crois que c'était en Octobre 2016, j'ai vu que 2 petits nouveaux, Timy & Blackie, avaient déposés leurs bagages à l'association. Puis, quelques jours plus tard, Charlotte est arrivé, l'ânesse. Je crois que c'est depuis leurs arrivés à tous les 3 ans que j'ai compris que j'avais besoin de vivre cheval et de respirer cheval. Genre vous allez penser que je suis complètement zinzin ! J'ai pas dit sniffer du cheval hin on est bien d'accord 😂Je me suis rendu compte que les chevaux c'est toute ma vie et que j'en ai besoin. Que j'avais besoin « de ma dose de cheval ». Même si je crois que inconsciemment tout ça je le savais déjà. Vous savez c'est quand on perd quelques choses que l'on se rend compte à quel point c'était import/ant
Cette année, il m'est arrivé de me poser pleins de questions quant a savoir si j'allais continué à être bénévole et à m'investir pour une multitude de raisons dans la vie de l'association. Les doutes se sont dissipés et aujourd'hui je suis toujours là, bénévole à l'association, et encore pour un long moment !
En 4 ans, j'ai changé ma vision sur l'équitation en elle-même et sur les chevaux et je reste convaincu que les chevaux sont capables d'aider à surmonter nos difficultés, qu'ils peuvent être là pour nous soutenir. J'ai appris à voir le cheval non pas comme « un outil de travail » mais bien comme un être vivant à part entière avec des besoins et qu'il faut écouter son cheval pour savoir ce dont il a besoin et ce qu'il n'a pas besoin. Je vous assure que si prenez le temps de connaître, d'écouter, d'observer, mais aussi de comprendre votre compagnon vous saurez ce dont il a besoin. Et tout ça, je le dois en trèèèèès grande parti à l'association Al'O cheval, à toute l'équipe que se soit chevaux ou bénévoles. Plus particulièrement à Sylvie. Avec qui j'ai eu des heures et des heures de conversation, parfois des rires, parfois des larmes et aussi des fous rires, et parfois des divergences d'opinions. C'est pas grave c'est ça qui est chouette, de pouvoir en discuter tout en respectant les idées et la philosophie de chacun. Merci à chacun d'entre vous, chevaux ou humains. Un immense Merci à toi Sylvie d'être toujours là quand j'en ai besoin, de croire en moi et en mes projets, d'être aussi un peu beaucoup ma maman – asso - . Merci pour tout !
Je ne suis pas quelqu'un de forcement à l'aise quand il s'agit de dire les choses avec la parole -ça on le savait déjà 🤣- mais je le suis plus à l'écrit. Chacun sa tasse de thé hin ! Voilà un peu ma rétrospective des 4 dernières années auprès de vous. Si je devais dire un mot pour clôturer mon année 2017, je dirais « Timy ». Je sais pas vous mais je trouve que c'est un bon mot pour résumer mon année 2017 auprès de vous, non ?


Christina Lea Daniel Carpentier
Il y a 1 ans, le 2 ou le 3 avril 2017, j ai rencontre Al'O cheval et je rencontrais Sylvie et sa fille yo pour la première fois.Avril 2017. Je faire une petite rétrospective depuis que j'ai commencé à connaitre l'association.
J'ai. commence à aller a l assos un dimanche pour rencontre la personne de l assos et ensuite je suis venue presque tout les jours au début j avais perdu ma passion des chevaux et quand je suis arrivé a l assos je suis arrivé toute détruire dans moi et avec Sylvie Dufresnes et Ioena Chichery je me suis reconstruits en Moi et beaucoup appris sur les chevaux toute personne qui monte dans un club ne connais vraiment pas les chevaux comment nous on aprend a les connaître sur leure lieu de vie si vous avez ce que sa fait de ce retrouve au plien mieux des chevaux c est énorme à prendre aussi a la écoute et de avec sylvie j ai trouve une Maman de coeur qui et beaucoup compréhensible et a l écoute.

Texte de Katherina 

Je te remercie beaucoup Sylvie es Ioeana de m avoir ouvert la porte de l assos vous m aide beaucoup dans ma vie privée es les loulous aussi j ai tellement besoin d être avec les loulous il m apporte beaucoup choses es vous deux je vous dit merci vous était une deuxième familles pour moi je vous aimes tousse es chaque loulous m apporte une chose différent es je les remercie beaucoup


Texte de Ambre 


Vous m'avez beaucoup aider mentalement, que ce soit, Sylvie, Ioena ou les loulous vous m'avez apris à voir le cheval d'une autre manière. Vous m'avez tellement donner. Vous etiez meme parfois ma seule raison de vivre. Vous êtes comme ma deuxième famille. Je vous aimes tres très fort ❤️❤️


Texte de Christiane 

Merci Sylvie, merci Ioena pour votre accueil et nos moments de partages, et un merci tout particulier à nos amis à sabots qui m'ont appris tant de choses sur moi et m'ont aidé à dépasser bien des peurs !!! Depuis notre rencontre ma vie a pris un tournant inattendu avec l'arrivée d'Iloan et Surprices mes merveilleux chevaux, ainsi qu'avec tous les chevaux que je suis amenée à rencontrer chaque jour dans le cadre de mon travail... Aucun de mes rêves ne m'avaient amené jusque là !!! 
Vous êtes toujours aussi présentes pour moi :)) Belle continuation



Texte de P. Ateliers Equithérapie 

"Au tout début, je n'étais pas rassuré. J'étais impressionné par l'arrivée au galop de ces quatre chevaux. Après avoir travaillé avec Teddy le blanc grand gourmand, et appris à le connaître, nous formions une belle équipe tous les deux.
Lors de ma seconde session, j'ai fait la connaissance de Tei, la nouvelle venue, blanche elle aussi. J'ai pu remarquer son calme.
J'ai fait les mêmes exercices avec Tei qu'avec Teddy. Cela s'est bien passé dans l'ensemble. Pour le travail en liberté je n'ai pas utilisé de chambrière. Je me servais juste de mes bras. J'ai réussi l'exercice.
J'avais l'appréhension de donner à manger dans ma main, des châtaignes ou des pommes. Avec Tei, je n'ai plus de crainte, elle est si délicate.
J'ai fait deux belles rencontres. Je m'étais habitué à les voir. C'est avec regrets que je devrais leur dire "au revoir". J'espère pouvoir revenir leur dire bonjour. ne chose est sûr, je ne les oublierai pas et reviendrai aux nouvelles de temps en temps." 

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Récit d'un atelier de médiation 

Un après-midi pluvieux, j'ai rendez vous avec R. pour une séance de Thérapie avec le Cheval. Je le connais depuis quelques mois déjà. C'est un client régulier du bar ou travaille mon compagnon. Il n'a jamais vraiment été en contact avec le cheval, il en a même un peu peur.
Nous rentrons dans le pré où il y a une dizaine de chevaux Poitevin, des hongres pour la plupart, à près d'une tonne chacun.
R. a le dos courbé, les mains enfoncées dans les poches de son blouson. Son attitude corporelle indique qu'il a verrouillé toutes ses émotions. Tout en progressant  vers le milieu du pré, je lui demande d’ôter les mains de ses poches, d'ouvrir les bras et de respirer. "Regarde ce paysage". Nous sommes dans une prairie bordée d'arbres de différentes essences, un léger ruisseau la parcoure en contrebas. Nous nous arrêtons. Nous sommes là à observer, ressentir, les chevaux à plus de 200 mètres de nous. Il commence à me parler de ce qu'il va chercher dans les bars ou plutôt ce qu'il fuit - Lui.
Pendant ce temps p'tit Boc, bel hongre gris à l'allure très élancée de ces beaux étalons espagnols que l'on voit dans les films, s'est approché puis est venu renifler R.
R. a mis ses mains devant en protection, je lui ai demandé de les baisser et de respirer, d'écouter son corps. P'tit Boc s'est alors frotté contre lui, R. l'a caressé, c'était un moment très intime. Puis P'tit Boc est reparti tranquillement comme il était venu.
R. était complètement détendu. Je lui ai demandé de me donner un mot :"Calme".
Nous sommes rentrés. Nous devions nous revoir dans une semaine.
R. a annulé la séance suivante et je suis restée sans nouvelle de lui.
Je l'ai croisé 3 mois plus tard.
Il n'allait plus dans les bars, avait trouvé un travail et une femme partageait sa maison depuis quelques semaines.